Souvenez-vous ! En 2008, Nikon lançait un reflex, le D90, lequel était soutenu par une campagne publicitaire surprenante à l’époque : Souriez, vous êtes filmés ! L’anecdote méritait d’être rappelée tant le culot de cette annonce semble aujourd’hui anodin, effacé par une convergence de plus en plus inéluctable entre les deux mondes. C’est l’ère des créateurs et des boîtiers tout-en-un capables de produire des contenus ultra-définis tant en vidéo qu’en photo. Plus de 13 années sont passées avant que Nikon ne fasse de ce vœu prémonitoire une véritable promesse technique. Le Z9 est radical. Dans sa conception, il a éliminé tout élément mécanique en supprimant purement et simplement l’obturateur mécanique. Il en résulte des performances et des possibilités techniques nouvelles qui incitent Nikon à parler carrément d’an II dans sa gamme Z. La marque évoque même l’ère de la data après celle de la lumière qui a vu naître la monture Z, la plus large du marché actuellement. Le choix d’un capteur empilé cumulé à l’arrivée massive de l’intelligence artificielle (encore elle) offre des paramètres de prise de vue superlatifs comme par exemple le nouveau système autofocus capable de tenir un mode rafale à 120 im/s ou encore la vidéo 8K. À grand renfort de puces, de processeurs (Expeed 7) et de logiciel l’appareil semble pouvoir ingérer un volume de données (la data) colossal. En vidéo, ses possibilités de tournage sont vertigineuses. Il n’en fallait pas plus pour convier à nos micros les équipes de Nikon France et plusieurs invités : trois photographes et une réalisatrice ayant déjà eu le privilège de tester la bête pour en savoir plus ! Leurs retours d’expériences sont précieux pour comprendre ce que ce Z9 augure pour les créateurs d’images. Accrochez-vous, ça déménage.
Bonnes écoutes !