Le système autofocus des appareils photos récents a bien changé. Il suffit de constater les multiples onglets qui lui sont désormais dédiés dans les menus ou d’avoir la curiosité de feuilleter le manuel d’utilisation pour constater la diversité des réglages possibles afin d’obtenir en toutes circonstances une mise au point rapide et efficace. Signe des temps, l’iA s’invite dans un mix technologique qui permet désormais la reconnaissance des sujets avec la promesse troublante qu’il est impossible de rater son cliché. D’autant que la gestion des collimateurs, facilitée par le choix de leur disposition et leur nombre, devenus eux aussi légions, accentuent considérablement le degré de précision. N’oublions pas de citer de nouveaux usages comme la mise au point avec l’œil proposé chez Canon et Sony qui préfigure des orientations prises par les fabricants de matériel photo. De même parmi les paramètres les plus fins, il est désormais possible d’ajuster la vitesse de suivi du sujet ou encore de définir la zone de mise au point. Certains constructeurs (Sigma et Tamron en tête) proposent même des docks pour parfaire la connexion de leurs objectifs avec l’autofocus du boîtier. Enfin la fonction pré-déclenchement anticipe même le mythique « instant décisif » d’une photo parfaite. Bien sûr en certaines circonstances, ces attributs sont plus que précieux pour révéler des images toujours plus spectaculaires de scènes particulièrement difficiles à photographier du fait de leur fulgurance. Face à un tel déballage de science et d’ingénierie de l’image, nous avons convié un parterre d’invités, de différents horizons, pour tenter de comprendre les enjeux autour de la performance et de l’assistance à la mise au point. Dans quel but et pour quels usages ? Réponses dans cette émission.

Bonne écoute !

Photo : © Canon France