Le photographes animaliers et de nature se frottent les mains ! Le sacro-saint capteur APS-C revient en force dans la nouvelle génération des boîtiers hybrides qui viennent d’être lancés sur le marché. Plus qu’un réel revirement, ce retour en grâce est plutôt le signe que ce format cumule encore beaucoup d’avantages pour de nombreux utilisateurs. Par rapport au plein format, le ratio poids/encombrement, le prix inférieur, le coefficient multiplicateur restent très attractifs dans certaines disciplines. D’autant que ces boîtiers dernières générations bénéficient de nombreuses technologies développées auparavant dans les gammes d’appareils 24×36. On oserait même parler d’un phénomène de « ruissellement » technologique. Est-ce à dire que le marché tourne le dos au plein format ? Bien sûr que non ! Mais force est de constater que face aux usages et caractéristiques recherchées par certaines familles de photographes ou vidéastes, le marché s’est résolu à faire cohabiter plusieurs formats de capteurs afin de répondre le plus fidèlement possible aux besoins des utilisateurs. Logiquement cela peut manquer de visibilité pour le néophyte qui doit se frotter à toutes les règles de compatibilité qui coexistent de fait dans les rayonnages des magasins. C’était donc l’occasion de revenir sur ce format au cours d’une grande émission didactique pour rappeler les origines de ce format de capteur et vous expliquer pourquoi il mérite encore toute votre attention. Bonne écoute !

Photo : © Canon France