De tels propos venant d’un autre grand maître du genre, Franck Seguin lui-même, sont loins d’être prononcés au hasard. Ils situent la dimension qu’Alexis Berg a gagnée et a méritée dans le milieu de l’outdoor. Discret, humble, curieux et auteur aux multiples talents (il réalise des films et il a créé sa propre maison d’édition), ce faiseur d’images hors pair est assurément de la même trempe que celui qui vient de l’encenser à nos micros. Pour Arthur et Benjamin, la filiation est évidente, la rencontre un instant de magie. Dans notre studio, Alexis surprend par son détachement alors que ses images et ses réalisations tapent de suite dans l’œil des spectateurs. Son travail le plus emblématique, autour de la Barkley, démontre une profondeur spectrale, une capacité à raconter des histoires sorties d’un imaginaire et une réalisation théâtrale. Ses images, ses films et ses livres autour de cette course qui n’en est pas vraiment une, d’un défi qui n’en est pas véritablement un, témoignent de sa dimension. Ses études de journalisme ont certainement façonné son talent avant qu’il ne décide au hasard d’une course avec son frère (adepte du trail) de devenir le photographe qu’il est aujourd’hui. Vous l’avez compris, toute l’équipe de Faut Pas Pousser Les ISO a été subjugué par cette rencontre et s’est même laissé transporter à son tour avec une émission d’une durée de presque deux heures. Quand c’est passionnant, pourquoi compter les minutes ? C’est aussi l’avantage de produire un podcast natif indépendant. D’autant que cet homme là aime autant la photographie des autres que la sienne au point de collaborer à l’édition des livres de ses confrères dans sa maison d’édition Mons, elle aussi indépendante. Avant que nous réalisions cet épisode au coin du feu, vous ne connaissiez peut-être pas Alexis Berg, gageons qu’après cette conversation au coin du feu vous ne l’oublierez plus ! Nous serions alors très fiers de cela. Bonne écoute !

Photo : © Alexis Berg I Galerie Jean Denis Walter