La France est souvent brocardée pour la lourdeur administrative qui régente le fonctionnement de ses institutions. Souvenez-vous, François Hollande, lorsqu’il était président de la République, annonçait un choc de simplification pour dynamiser le tissu entrepreneurial des PME et TPE dans notre pays. Force est de constater que le chemin est encore long. La photographie et ses professionnels peuvent en témoigner. Il existe pléthore de statuts qui conditionnent de multiples obligations sociales et fiscales qui peuvent rapidement polluer la pratique d’un métier ou le développement économique d’une activité. Face à ce qui peut devenir « une phobie administrative », il convient, quand on est indépendant, de bien comprendre les enjeux derrière ces choix juridiques. Surtout au démarrage d’une activité. Nous avons fait appel cette semaine, à Éric Delamarre, auteur de nombreux ouvrages aux éditions Eyrolles pour éclairer notre lanterne. À ses côtés, tels des béotiens, Arthur et Benjamin posent des questions simples et pragmatiques pour tenter de démêler la jungle des statuts qui peuvent encadrer la pratique de la photographie en tant que professionnel, mais aussi en tant qu’amateur. Par son expérience (il a été photographe adhérent et président de l’UPP avant de devenir coach et formateur sur ces questions), il nous permet de comprendre les conséquences qui découlent d’un choix de tel ou tel statut. C’est forcément sérieux, presque universitaire, mais l’écouter devrait vous permettre d’avoir une formation accélérée pour faire le bon choix. Bonne écoute !