Il y a de quoi en perdre son latin quand on se plonge dans le « jargon » des montures qui permettent de monter vos objectifs sur vos boîtiers. Que l’on soit débutant ou pratiquant averti voire expert, la longue litanie de ces abréviations a de quoi perturber les esprits les plus cartésiens. Cette succession de sigles, souvent matérialisés par des lettres, cache bien plus qu’un nom ou un label de marque. En effet ces lettres symboliques matérialisent des années de recherche et développement de la part des fabricants pour optimiser la relation fondamentale entre les objectifs et les boîtiers; tentant par la même occasion de défricher de nouveaux champs d’utilisation que ce soit en photographie ou en vidéo. À la lueur des explications techniques de nos invités, vous comprendrez un peu mieux les enjeux techniques que ces montures intiment pour les utilisateurs. C’est important car au-delà du potentiel technique que ces montures sont sensées incarner pour l’avenir, elles ont la lourde tâche d’assurer une comptabilité avec un parc d’objectifs existant et antérieur. Cet enjeu était déjà prégnant avec les formats de capteurs (APS-C, 4/3, 24×36). C’est à ce stade que l’artifice des bagues devient stratégique pour assurer ces périodes de rupture technologique comme celle que nous vivons avec l’avènement des appareils sans miroir (les hybrides). Bref on vous conseille d’écouter (et pas qu’une fois) cette émission que l’on espère didactique, inspirée et documentée pour savoir ce qui se cache derrière des lettres qui définissent la nomenclature de nos objectifs. Rassurez-vous, le propos est technique et enlevé, mais Arthur, Benjamin et consors n’oublient pas de nous distraire avec parfois des infos étonnantes. Bonne écoute !