Après avoir défriché une première étape qui consiste à acquérir les données et à les sauvegarder à l’issue d’une séance photo, dans un premier épisode (SPE704, Saison N°7), nous poursuivons nos échanges sur les moyens et les outils à mettre en œuvre pour opérer la sauvegarde définitive de vos images et/ou de vos vidéos. Nos invités ont des profils très différents : ils sont photographes (amateurs ou professionnels), vidéastes et réalisateurs. Leurs témoignages nous ont semblé pertinents pour illustrer la complexité de proposer un processus normatif autour de la sauvegarde de vos fichiers. La difficulté ? Elle résulte dans les multiples pratiques que revêt aujourd’hui la photographie et le niveau de rigueur et de persistance que chacun est prêt à respecter pour maintenir un flux de travail régulier et fiable. Il est amusant de découvrir les confidences et le niveau de « paranoïa » qu’Arthur et Benjamin appliquent eux-mêmes à leurs workflow. Toutefois s’il n’existe pas de recette miracle quand on parle de sauvegarde, il se dégage certains principes fondamentaux qu’il est nécessaire de connaître. Nous évoquons ainsi la différence entre des disques durs de travail et ceux de sauvegarde, la technologie RAID, la sauvegarde 3/2/1, les technologies SSD et HDD…etc. Ces principes devraient pouvoir vous éclairer sur les enjeux vitaux qui subsistent sur la sauvegarde de vos précieux clichés ou vidéos. D’autant que les outils et matériels ont considérablement évolués, dévoilant de nouvelles technologies bienvenues et s’accompagnent de coûts certes encore conséquents mais plus démocratiques que par le passé pour que vous puissiez fonder le process de votre flux de travail. C’était l’objectif de ces deux premières émissions sur le thème de la sauvegarde. Vous ne pourrez plus, en cas d’accident ou de mégarde, prétendre que vous n’aviez pas été prévenus. À bon entendeur….
Bonne écoute !

Photo : © Sandisk